Anomalies cardiaques fœtales : diagnostic prénatal et prise en charge périnatale - 17/08/22
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Résumé |
L'incidence des cardiopathies congénitales est voisine de 1 % des naissances d'enfants vivants, dont environ 30 à 40 % sont des formes sévères. Elles sont responsables à elles seules de la moitié de la mortalité infantile par malformations. Les cardiopathies malformatives sont accessibles au diagnostic prénatal par échographie. Le diagnostic prénatal des cardiopathies congénitales permet d'éliminer des malformations associées, de discuter d'une vérification du caryotype fœtal, la recherche d'anomalie génétique via l'utilisation de puce à acide désoxyribonucléique (ADN) et, après un examen d'expertise de l'anatomie cardiaque, de préciser le pronostic et les possibilités de prise en charge postnatale. Environ 80 % des cardiopathies congénitales sont dépistés en prénatal dans le groupe à bas risque au cours des examens de dépistage des malformations à 22 ou 32 semaines d'aménorrhée (SA). La réalisation systématique des trois coupes de référence rend possible le diagnostic de la majorité des cardiopathies malformatives. Pour le groupe à risque accru pour les malformations cardiaques - antécédent familial de cardiopathie congénitale, exposition à des toxiques embryonnaires, pathologie maternelle, augmentation de la clarté nucale supérieure à 3,5 mm au 1er trimestre -, il est possible d'effectuer une première vérification de l'anatomie du cœur fœtal vers 13 à 14 SA. Dans le cas des cardiopathies isolées, le diagnostic prénatal permet une organisation de la naissance dans une structure adaptée permettant, en fonction du type de la cardiopathie, une prise en charge optimale de l'enfant après la naissance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Diagnostic prénatal, Échographie, Cœur fœtal, Cardiopathies congénitales
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